40 % des cas de démences pourraient être évités ou retardés en agissant sur des facteurs modifiables, facteurs au sein desquels figure la pollution de l’air.
Pour aller plus loin et obtenir des données précises sur ce facteur de risque, des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, de l’Université de Rennes 1 et de l’École des hautes études en santé publique (EHESP) à l’Irset (Institut de recherche en santé, environnement et travail) ont voulu identifier l’impact sur les performances cognitives de trois polluants liés au trafic routier : particules fines de diamètre inférieur à 2,5 microns, dioxyde d’azote et carbone suie.
Ils ont ainsi comparé les résultats de tests cognitifs d’un large échantillon de personnes selon leur niveau d’exposition à ces différents polluants. Les résultats de l’étude suggèrent un lien entre une exposition à de plus fortes concentrations de polluants et un niveau plus faible des performances cognitives, lien qui diffère selon les polluants.